Découvrez les dessous du scandale qui secoue Lyon : le renvoi de l’adjointe à la culture par le maire Grégory Doucet. Quelles motivations se cachent derrière cette décision abrupte ? Plongez au cœur de l’affaire pour en comprendre tous les enjeux.
Sommaire
Le licenciement controversé de Nathalie Perrin-Gilbert
Le lundi, la ville de Lyon a été secouée par une décision fracassante : le maire Grégory Doucet a démis Nathalie Perrin-Gilbert, son adjointe à la culture, de ses fonctions. Cet événement marque la première rupture significative au sein de la majorité écologiste, à seulement deux ans des futures élections municipales.
Nathalie Perrin-Gilbert n’est plus adjointe au maire de Lyon : son écharpe retirée par Grégory Doucet https://t.co/dy4v5Iye7S #GrégoryDoucet #Lyon #MairedeLyon #NathaliePerrin-Gilbert
— lyon.direct (@lyon_direct) May 13, 2024
Les origines du désaccord
Nathalie Perrin-Gilbert a révélé publiquement que la raison officielle de son licenciement était liée à la diffusion dans la presse d’un courrier interne. Ce courrier contenait une demande du maire de démissionner provisoirement de la présidence du conservatoire de Lyon. Cette fuite a provoqué une rupture de confiance jugée irréversible par Grégory Doucet, mettant ainsi en lumière les tensions internes.
Les tensions au sein de l’administration
L’entourage du maire a souligné que l’adjointe à la culture ne parvenait plus à maintenir l’unité au sein de la majorité et à garantir le bon fonctionnement de l’administration municipale. Selon eux, la confiance et la cohérence sont essentielles, notamment dans des délégations aussi importantes que celle de la culture.
Les divergences politiques
Les différends entre Nathalie Perrin-Gilbert et le maire Grégory Doucet ne sont pas récents. À plusieurs reprises, elle a exprimé des opinions divergentes sur des sujets clés comme :
- L’incident du jet de soupe au musée des Beaux-Arts
- L’exposition sur l’histoire de Lyon au Musée Gadagne
- L’avenir du musée Guimet
Ces prises de position ont progressivement irrité la majorité écologiste.
Les critiques de Nathalie Perrin-Gilbert
Suite à son éviction, Nathalie Perrin-Gilbert a critiqué le maire pour son orientation supposée vers le « marketing territorial », affirmant qu’il négligeait l’intérêt général. Elle a également déclaré qu’elle n’avait plus confiance dans la gestion des écologistes pour le « bien commun ». Annonçant son intention de faire liste à part lors des prochaines élections municipales, elle a souligné sa volonté de rester honnête tant sur le plan intellectuel que politique.
Une rupture inévitable ?
Nathalie Perrin-Gilbert, souvent surnommée « NPG », est reconnue pour son franc-parler. Après une alliance initiale avec les écologistes lors du second tour des élections de 2020, nombre de ses collègues doutaient de la pérennité de cette collaboration. Aujourd’hui, ses détracteurs au sein de la majorité critiquent ce qu’ils perçoivent comme une « aventure personnelle ».
Les retombées politiques
L’éviction de Nathalie Perrin-Gilbert pourrait avoir des répercussions majeures sur l’alliance des gauches à Lyon. Certains membres de la majorité estiment que le maire pourrait regretter cette décision stratégique, pensant qu’il aurait été plus judicieux de la garder de son côté. Néanmoins, l’entourage de Grégory Doucet défend sa décision ferme comme un signe d’autorité.
À moins de deux ans des élections municipales, les dissensions internes et les choix stratégiques pris par Grégory Doucet seront scrutés de près par les électeurs et les partis politiques rivaux.