Les médecins libéraux de Lyon et Modane lancent un appel à l’aide face à la surcharge de travail qui ne cesse d’augmenter. La situation sanitaire est devenue critique avec le nombre de malades qui ne cesse de croître.
Épuisement et débordement des infirmiers face à l’accroissement de la maladie
L’épidémie est en constante évolution et met le personnel de santé à rude épreuve. Malgré les mesures restrictives prises, le nombre de malades ne cesse d’augmenter en Auvergne, provoquant un débordement et l’épuisement des infirmiers. Ces derniers sont partagés entre les dépistages, les vaccins et le suivi des patients qui continuent d’affluer vers les centres de santé.
La situation est de plus en plus inquiétante, et les infirmiers libéraux lancent un appel à l’aide. Les médecins et le personnel hospitalier sont les premiers en ligne de mire devant l’épidémie et éclipsent grandement les infirmiers libéraux. Ce sont eux pourtant qui font fonctionner les laboratoires pour permettre un test de dépistage complet.
Les laboratoires restent toujours surchargés, ce qui provoque un retard dans les analyses malgré les promesses du gouvernement de réduire les délais d’attente. En une semaine, Auvergne a effectué 220 000 tests ; un chiffre record obtenu grâce à la participation des médecins libéraux qui se plaignent de la masse de travail. Leur syndicat déplore un contexte rude, en raison du manque de laboratoires ruraux qui pourraient aider au dépistage. Les infirmiers de Modane pointent du doigt les conditions de travail particulièrement difficiles.
Outre la surcharge de travail, les infirmiers doivent également affronter la crise des patients. L’impératif donné à certaines personnes de se faire dépister n’arrange pas la situation. Ils veulent obtenir leur résultat au plus tôt. Le nombre élevé de demandes allonge les délais d’attente de quelques jours parfois, ce qui est largement suffisant pour susciter la colère des patients à qui il faut fournir des explications. Les appels téléphoniques se prolongent, ce qui ralentit le travail.
À noter aussi que les infirmiers libéraux ne sont pas représentés au Ségur de la santé. Cela explique leur silence, car ils sont laissés de côté. Ce sont les médecins libéraux qui s’expriment en leur nom, alors qu’ils veulent parler en leur nom propre.
Ceux-ci espèrent une prochaine reconnaissance de leur travail et un soutien de la population face à l’ampleur du travail qu’ils abattent au quotidien. Les autorités devraient prendre des mesures sanitaires dans la semaine à venir en vue de les aider dans leur tâche.