L’Adie organise du 5 au 9 juin 2023, une série d’évènements. Ceci se déroulera dans la région d’Auvergne-Rhône-Alpes et entre dans le cadre du soutien qu’elle souhaite accorder aux entreprises.
Environ 60 évènements en cinq jours
L’Adie est une association créée il y a moins de 30 ans et qui œuvre pour le droit à l’initiative économique. Grâce aux initiatives qu’elle porte, elle a déjà financé près de 1000 jeunes qui désirent se lancer dans l’entrepreneuriat. Pour continuer dans la même dynamique, l’Adie organise une campagne qui débute le 5 juin et prendra fin le 9 juin 2023. Au total, environ 60 évènements sont prévus à différents endroits en Auvergne-Rhône-Alpes. Dans le département du Rhône-Alpes, il y a 8 évènements qui porteront sur des thématiques en vogue.
Il s’agit, entre autres, de l’entrepreneuriat des femmes, de l’obtention des financements et du fonctionnement des microentreprises. Plusieurs autres activités se dérouleront à Lyon, Villeurbanne et Vaulx-en-Velin et permettront aux jeunes d’avoir les clés nécessaires pour réussir. En effet, selon le directeur de l’association, Étienne Taponnier, ceux qui ont le plus envie d’entreprendre sont des jeunes. Les participants à ces évènements suivront donc des témoignages d’entrepreneurs, des ateliers en présentiel et des webconférences.
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— Urssaf (@urssaf) June 2, 2023
Du 5 au 9 juin, notre partenaire l'@Adieorg organise des événements gratuits partout en France pour booster l'entrepreneuriat des jeunes !
Au programme : ateliers, rencontres et webconférences
+ d'infos 👉https://t.co/bBya92FsfA pic.twitter.com/xSEkJGVLMf
Lever les barrières qui freinent l’entrepreneuriat
Une étude a été menée avec Appinio sur l’entrepreneuriat. L’enquête a ciblé 1500 jeunes âgés de 18 à 30 ans. Les résultats prouvent qu’il y a un écart entre le nombre de jeunes qui envisagent d’entreprendre et ceux qui y arrivent réellement. À en croire l’association, 3 jeunes sur 4 affirment qu’ils ambitionnent de lancer leur propre entreprise. Pourtant, l’effectif sélectionné par l’enquête n’atteint pas 15 % de la jeunesse. L’un des principaux facteurs qui expliquent ce contraste qu’on note est le manque de moyens. En effet, les jeunes entrepreneurs ont des difficultés à mobiliser les ressources financières dont ils ont besoin pour réaliser leur rêve.
Pour pallier ce problème, l’Adie, grâce à sa microfinance, a décidé d’accorder des prêts jusqu’à 12 000 euros. Ceci sert de coup de pouce à plusieurs entrepreneurs avant qu’ils n’accèdent aux différents autres prêts bancaires. En dehors de cela, elle apporte son accompagnement tout au long des démarches de création de l’entreprise. Les propos de Ahmed Traoré, un jeune chef ivoirien, confirment cela. À l’en croire, il a sollicité l’aide de différentes structures afin de réaliser son rêve professionnel.
Malheureusement, il n’a pas eu gain de cause. Cependant, « Là où on m’a dit non, l’Adie m’a dit oui » a-t-il affirmé.