pollution de l'air à Lyon

Lyon : l’air est respirable, mais le pire est à craindre

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En ce début de semaine à Lyon, la qualité de l’air s’est nettement améliorée en raison de la chute du mercure. Mais, il faut prévoir une nouvelle pollution dès le week-end prochain.

La semaine précédente, la ville de Lyon avait été frappée par une pollution à l’ozone. Ce qui a amené la Préfecture à prendre des mesures restrictives sur la circulation. En effet, celle-ci a été différenciée dans l’agglomération avec des limitations de vitesse sur certaines artères.

Fin et retour possible de la pollution à l’ozone

Depuis le début de la semaine, le taux de mercure a chuté considérablement. Il est passé de 40 le vendredi à 25 le lundi. L’air est désormais de meilleure qualité et est respirable même s’il persiste encore des particules de mercure. Les conditions météorologiques étaient, en outre, favorables pendant cette courte période. ATMO estime cette amélioration comme étant fragile et pense que des habitants de la ville sont trop exposés.

En effet, toujours selon la même structure, 65 % des Lyonnais sont encore exposés aux particules de mercure. Ce qui fait craindre aux autorités une autre pollution pendant le week-end à venir. En effet, les températures risquent de monter considérablement avant la fin de la semaine selon les prévisions. Faut-il craindre le pire ?

Pendant la semaine prochaine, la température va osciller entre 37 et 38 degrés avec le mercure qui sera aussi présent dans l’atmosphère. En somme, les estimations ne sont pas favorables pour la ville de Lyon dans les jours à venir.

Quelles sont les alternatives ?

De nombreux facteurs ont été mis en cause dans cette situation. Il s’agit principalement des transports en commun, des usines et des entreprises manufacturières. Les spécialistes de l’ATMO estiment que le confinement a joué un grand rôle dans l’amélioration de la situation. Ils recommandent donc la limitation des transports en commun. Ils conseillent également de privilégier des moyens moins polluants.

À défaut du confinement, les sorties devraient être limitées au strict nécessaire, car le déconfinement a déjà annulé les acquis du confinement. Les employeurs devraient privilégier le télétravail au travail classique et éviter la reprise massive des activités.

Par ailleurs, les responsables de l’ATMO exhortent les habitants de la ville à une grande responsabilité afin de préserver l’environnement. Selon les estimations, l’espérance de vie diminue de neuf mois à un an dans les zones fortement polluées. La mortalité dans ces zones devrait être plus forte que les autres.

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A propos de l'auteur

Passionné d'histoire, la ville de Lyon me fascine à la fois pour son patrimoine exceptionnel mais aussi par son atmosphère si unique qui règne dans ses différents quartiers.

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