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Lyon-Turin : Une collaboration historique pour le progrès ferroviaire

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À l’approche de la date butoir pour le financement du projet Lyon-Turin, un accord crucial a été atteint entre Laurent Wauquiez, président de la région Auvergne-Rhône-Alpes, et l’État français.

Accord historique entre Laurent Wauquiez et l’Etat français

Ensemble, ils ont comblé le déficit de 40 millions d’euros nécessaire pour le développement des voies d’accès au tunnel international de cette liaison ferroviaire à grande vitesse. Ce partenariat marque un tournant décisif pour l’avenir du projet, assurant la contribution française de 130 millions d’euros, essentielle pour débloquer la subvention de 90 millions d’euros de l’Union européenne.

Une proposition audacieuse pour sauver la Transalpine

Face à l’impasse financière, Laurent Wauquiez a fait une proposition audacieuse à l’État : augmenter le financement de la Région de 20 millions d’euros pour atteindre 33 millions d’euros. En contrepartie, il demande à l’État d’investir dans les mobilités du quotidien, notamment en soutenant les petites lignes ferroviaires, les voies vertes et la sécurisation des routes. Cette initiative stratégique vise non seulement à sauver le projet Lyon-Turin mais aussi à promouvoir une vision plus large de la mobilité et du développement durable dans la région.

Un projet de grande envergure et de controverse

Le projet Lyon-Turin, lancé il y a trente ans, vise à réduire le transport de marchandises en camion à travers les Alpes en faveur du rail. Avec 150 km de voies en France, 60 km en Italie et un tunnel de 57,5 km, son coût est estimé à plus de 26 milliards d’euros. Bien que controversé et qualifié de « pharaonique » par ses opposants, ses partisans soulignent son potentiel à favoriser la décarbonation en retirant plus d’un million de camions des routes.

Un effort conjoint pour boucler le financement

Dans un effort de dernière minute, l’État français et la région Auvergne-Rhône-Alpes ont uni leurs forces pour boucler le financement nécessaire. L’État, avec une contribution de 85 millions d’euros, et la Région, augmentant sa part à 33 millions d’euros, ont démontré une détermination commune pour faire avancer ce projet. Les collectivités locales, y compris la Métropole de Lyon et les départements de Savoie et du Rhône, ont également apporté leur contribution, malgré des opinions divergentes sur le projet.

Répercussions régionales et engagement pour l’avenir

Cet accord marque une avancée significative pour le projet Lyon-Turin et témoigne de la capacité de collaboration et de négociation entre les différents niveaux de gouvernement. La préfète de région Fabienne Buccio souligne que ces accords reflètent les synergies territoriales au bénéfice des citoyens et du développement économique de la région. Par cet investissement commun, la région Auvergne-Rhône-Alpes et l’État s’engagent pour un avenir axé sur le développement durable et une mobilité plus écologique.

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A propos de l'auteur

Passionné d'histoire, la ville de Lyon me fascine à la fois pour son patrimoine exceptionnel mais aussi par son atmosphère si unique qui règne dans ses différents quartiers.

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